La Commission locale des Droits de l’homme vient de faire appel de la condamnation prononcée l’année dernière contre Blaine Adamson, un propriétaire chrétien pratiquant d’un atelier d’impression de tee-shirts qui avait a été reconnu coupable de discrimination par la « Lexington-Fayette Urban County Human Rights Commission » et condamné, outre le fait de répondre à toutes les prochaines commandes des militants LGBT, à suivre une « formation sur la diversité ».
En 2012, Blaine Adamson patron de Hands on Originals (HOO), une société chrétienne située à Lexington,dans le Kentucky, avait été sollicité pour imprimer des tee-shirts par la Gay and Lesbian Services Organization (GLSO) la gay pride de Lexington .Lorsque la société a refusé cette demande, l’GLSO a déposé une plainte auprès de la Lexington-Fayette Urban County Human Rights Commission.
Peu de temps après sa condamnation, l’Alliance de défense de la liberté ( the Alliance Defending Freedom), un groupe d’avocats qui défend le droit d’expression des chrétiens, est venu demander de l’aide à la Commission locale des Droits de l’Homme pour faire appel de la décision. Arguant auprès de cette commission que personne ne peut forcer une personne à violer ses croyances religieuses, l’Alliance de défense de la liberté a finalement obtenu gain de cause puisque la condamnation fait l’objet d’un appel qui a été déposé à la Cour d’appel du Kentuky.
Si la Commission locale des Droits de l’homme a fait appel de la condamnation de Blaine Adamson pour discrimination, selon un communiqué publié par le Fond Becket pour la liberté religieuse, certains chercheurs et entreprises, comme par exemple BMP T-shirts, une entreprise lesbienne ont également exprimé leur soutien au propriétaire chrétien de l’atelier.
Diane DiGeloromo, la propriétaire de BMT T-shirts a déclaré :« Personne ne devrait être obligé de faire quelque chose contre ce qu’il croit. Si nous étions approchés par un organisme tel que la [controversée] Westboro Baptist Church, je doute fortement que nous ferions des affaires avec elle, et que nous serions très en colère si nous étions obligés d’imprimer des T-shirts anti-gay. Ce n’est pas un problème d’être gay ou non. C’est une question humaine. »
Selon Douglas Laycock, professeur de droit à l’Université de Virginie, la solution américaine au conflit entre les couples de même sexe et les croyants attachés à la conception traditionnelle de la sexualité est de protéger la liberté des deux côtés, pas de punir le côté qui est en désaccord : « Tout comme une imprimerie « pro-choix » a le droit de refuser d’imprimer un message religieux qui attaque Planned Parenthood, et un photographe homosexuel a le droit de refuser de photographier un rassemblement anti-gay religieux, une imprimerie chrétienne a le droit de refuser d’imprimer les messages qui violent ses croyances. Le droit à la liberté d’expression protège tout le monde, et cela signifie que le gouvernement ne peut pas forcer quiconque à dire des choses qui contredisent des croyances profondément ancrées. »
USA: La condamnation d’un imprimeur chrétien qui refusait de travailler pour une association LGBT pourrait être annulée
Classé dans info